
PLONGEZ DANS LA
BIOLUMINESCENCE

LA VIE DE NOS ALGUES
MERCREDI 18 NOVEMBRE
Nous avons enfin reçu nos algues !!! Yasmine Sarah et Louise ont accouru au lycée pour s'occuper de nos petites protégées.
Nous les transvasons dans deux erlenmeyers de 150 ml, auparavant stérilisés. Elles sont déjà grosses, on peut les voir à l’œil nu. Nous prenons également la précaution d'en garder une petite quantité dans un échantillon de secours, au cas où nous perdrions toutes nos algues. Un deuxième échantillon est préparé. Nous ne le nourrirons pas afin de voir l'évolution des algues dans ce cas de figure. Nous procédons ensuite à un comptage sur lame de Kova. Nous observons 4 algues en moyenne par µm au microscope.
JEUDI 19 NOVEMBRE
Sarah et Yasmine refont un comptage et obtiennent les mêmes résultats.
VENDREDI 20 NOVEMBRE
Nous les nourrissons. Nous mettons environ 1/5 de nourriture par rapport à la quantité d'algues dans chaque erlenmeyer, comme indiqué dans la notice des Dinopet, destinée à des personnes lambda. Nous effectuons encore une fois un comptage, mais n'obtenons toujours pas de croissance de la population des algues, ce qui est somme toute tout à fait normal.

JEUDI 24 NOVEMBRE
Capucine et Louise restent pour vérifier si l'organisation pour l'expérience du lendemain matin est au point avec l'administration. Heureusement, car sinon nous nous serions retrouvées à la porte du lycée à 6h20! Elles se montrent convaincantes et M. Pichard nous autorise finalement à venir le lendemain matin, malgré l'état d'urgence.


MERCREDI 25 NOVEMBRE
Aujourd'hui, nous nous rendons au lycée à 6h20, après un réveil difficile à 5h. Après quelques allers retours du labo d'SVT à celui de physique-chimie, vers 7h, nous commençons nos mesures. En secouant légèrement les erlenmeyers, nous observons une faible brillance. Après tout, elles ne sont arrivées qu'il y a une semaine à peine! Dans le noir le plus complet possible, pour ne pas perturber le rythme circadien des algues, nous les agitons devant la sonde du spectrophotomètre. Aucun spectre n'apparaît. Nous enchaînons ensuite avec les mesures au luxmètre et n'obtenons que 0,1 lux. Elle ne brillent que quelques secondes pour l'instant soit environ 20 secondes.
JEUDI 26 NOVEMBRE
Les expériences matinales ne nous réussissent pas trop, et nous voudrions changer l'heure des futures expériences. En effet, les réaliser le soir serait bien plus pratique pour nous. Les laborantins, qui commencent très tôt le matin, ne peuvent pas rester trop tard le soir, ce qui est tout à fait normal. En en parlant avec nos professeurs, ils nous autorisent à rester le soir. (Même si nous avons du affronter un petit quiproquo par rapport à l'organisation etc, nous perdons une date d’expérience)
NOS ALGUES SOUS TOUTES LES COUTURES !
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Ce matin, Sarah et Yasmine comptent les algues puis les nourrissent.
VENDREDI 4 DECEMBRE
JEUDI 10 DECEMBRE
Louise et Capucine restent à 18h pour les expériences au spectrophotomètre et au luxmètre. Elles observent sans mesures que les algues brillent beaucoup plus et bien plus longtemps (environ 45 secondes). Malgré tout, il n'y a toujours pas de spectre. Mais au luxmètre, la valeur affichée a augmenté. En effet, ce n'est plus 0,1 lux mais à 0,3 lux! C'est prometteur.
VENDREDI 11 DECEMBRE
Yasmine et Sarah ont préparé un planning pour nourrir les algues:
Dec 10, 2015
10 mL pour l'erlenmeyer n°1 et 5 mL pour le n°2
Dec 18, 2015
15 mL pour l'erlenmeyer n°1 et 10 mL pour l'erlenmeyer n°2. Nous avons augmenté la dose de nourriture afin d'observer une plus grande intensité lumineuse. Nous donnons la même dose de nourriture jusqu'au 04/01/2015.
Jan 12, 2016
Nous comptions à ce moment là réunir les algues dans un seul erlenmeyer et leur donner 30mL de nourriture. Cela devait durer jusqu'au 21/01/2015, soit la fin des TPE.
Nous les nourrissons donc aujourd'hui. Le comptage s'est avéré très compliqué sur lame de Kova, nous sommes donc passées aux lames de Malassez, car nos algues sont trop grosses et le comptage n'est donc pas fiable car très peu d'algues rentrent dans une lame.
JEUDI 17 DECEMBRE
Sarah et Yasmine restent ce soir là au lycée. Elles obtiennent 0,6 lux au luxmètre, soit le double de la dernière fois! Elles brillent beaucoup et encore plus longtemps que la dernière fois (1 minute 22!). La croissance de nos algues est si remarquable que l'on obtient même un spectre (une raie bleue)!

ICI, CE NE SONT PAS NOS ALGUES. EN EFFET, NOUS N'AVONS PAS PU PRENDRE DE CAPTURE D'IMAGE LORS DE LEUR PHASE DE BIOLUMINESCENCE
VENDREDI 18 DECEMBRE
Nous voulons garder les algues chez nous pendant les vacances (afin de les nourrir pour que leur croissance continue et que notre objectif d'intensité lumineuse soit atteint) et devons pour cela nous organiser. Après avoir rempli les fiches nécessaires pour le matériel à emporter pour les nourrir, et les avoir emballé dans du papier bulle, Yasmine ramène les algues chez elle.

DIMANCHE 20 DECEMBRE
Nous nous retrouvons chez Yasmine et nourrissons les algues (nous avons attendu un jour pour pouvoir les nourrir toutes ensemble). Mais alors que nous voulons les nourrir, le bouchon, trop humide, se casse en deux. Nous laissons donc la moitié de bouchon sur l'erlenmeyer après les avoir nourri. Nous avons effectuer des mesures de temps durant les vacances, les algues brillent pendant 2 minutes environ.

DIMANCHE 27 DECEMBRE
Mais, Louise, qui gardait les algues chez elles, s'est inquiété pour les algues se trouvant dans l'erlenmeyer avec le bouchon brisé. Les algues peuvent être contaminées facilement par l'environnement extérieur, car l'erlenmeyer n'est peut-être plus stérile. Grâce à Facebook, tout le groupe a pu prendre conscience de la situation et suite à une décision commune et unanime, Louise transvase les algues dans l'erlenmeyer intact puis les nourri. Les photos partagées montrent que l'espace entre les algues et le bouchon est petit, nous espérons que l'oxygène ne manquera pas, mais nous restons tout de même persuadées que c'était la meilleure décision à prendre.
MARDI 5 JANVIER
Louise a récupéré la veille au labo d'SVT un erlenmeyer de 500 mL et transvase le soir chez elle les algues dedans. Elle ramène les algues au lycée dans leur carton bourré de papier bulle.

JEUDI 7 JANVIER
Capucine et Louise restent ce soir au lycée pour faire des observations au microscope des algues lorsqu'elles brillent. Mme Guillet restera avec elles. Elles vont agiter la pipette remplie d'algues puis les placer sur une lame déjà placée sur le microscope avant de prendre des captures d'écran. Il faudra donc être rapide. Le soir, rien ne se passe comme prévu. Effectivement, aucune algue n'est détectée dans la lame «d'essai» pour régler le microscope. Il en est de même avec la suivante. Lorsque les algues sont secouées, seulement une vingtaine d'entre elles brillent.
VENDREDI 8 JANVIER...
Nos algues sont définitivement mortes. Nous recherchons la cause de leur décès.
Cela peut être:
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Le milieu → un changement du pH ? Nous savons que les pyrocystis fusiformis sont très sensibles aux variations du pH.
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La température ? → Lors des différents allers retours dans le lycée ainsi que des transports des vacances, la température était peut-être trop froide.
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Le manque d'oxygène? → trop peu d'oxygène lors du regroupement d'urgence pendant les vacances peut-être
Pour le savoir, nous avons effectué plusieurs prélèvements dans notre erlenmeyer afin de les observer au microscope. Nous ne trouvons qu'une seule algue, morte, sur 4 échantillons au total. Nous effectuons ensuite un test du milieu à l'aide du papier pH. La solution est totalement neutre. Nous pouvons donc écarter la thèse du changement de pH. Nous avons été attentives à la stérilité des erlenmeyers (nous avons même pris le risque d'un manque d'oxygène pour éviter une contamination). De plus, ces algues vivent dans la mer, qui est un milieu contenant des bactéries, et qui n'est pas stérile. Considérant que l'oxygène est absolument nécessaire aux algues, non seulement pour briller mais également pour vivre, nous supposons que c'est le manque d'oxygène dû au manque d'espace dans l'erlenmeyer après avoir rassemblé les algues qui leur a été fatal. Cependant nous ne pouvons pas totalement écarter l'hypothèse de la température.


Photographie de notre papier pH après le test.